Vers un boom du tran
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Le 15 juin dernier, la Première ministre Elisabeth Borne a dévoilé les grands axes du plan France Ruralités. Parmi les dispositions prises pour répondre aux enjeux actuels des territoires ruraux, un fonds de 90 millions d’euros. Il doit permettre aux collectivités de déployer des services de mobilité innovants et solidaires. En première ligne, le Transport à la Demande (TàD), afin de réduire la dépendance à la voiture individuelle en zones rurales.
Alors que 22 millions de Français résident actuellement dans une commune rurale, soit 1/3 de la population française, il subsiste des inégalités flagrantes d’accès aux transports publics. Inégalités qui provoquent des dommages sociaux importants : quand le prix de l’essence passe un certain cap, et que de nombreux citoyens refusent des offres d’emploi faute d’un moyen de locomotion à disposition par exemple.
Avec le plan France Ruralités, le Gouvernement veut mettre en place des solutions adaptées répondant aux spécificités de chaque territoire rural. Il comprend une quarantaine de mesures, dont certaines visent à réduire la part de l’utilisation massive de la voiture individuelle sur les territoires peu denses où les dessertes en transports en commun restent faibles (70% des déplacements sont effectués en voiture en zone rurale).
Pour ce faire, un fonds de soutien de 90 millions d’euros répartis sur 3 ans va être créé pour accompagner les autorités organisatrices des mobilités rurales et leurs partenaires dans le déploiement d’une offre de mobilités durables, innovantes et solidaires. Parmi celles-ci, le Transport à la Demande constitue une alternative pertinente et viable pour connecter et dynamiser les territoires.
Contrairement aux moyens de transport en commun traditionnels, le TàD se distingue par sa flexibilité et son adaptabilité. En répondant aux besoins spécifiques de la population locale grâce à des itinéraires construits sur mesure, il facilite l’accès aux services, à l’emploi, à la formation et aux loisirs, d’autant plus pour les personnes isolées ou à mobilité réduite.
« C’est un service qui était très attendu par les voyageurs du coin qui, pour la plupart, habitent dans des petits patelins où l’on ne peut se rendre qu’en voiture. »
Nicolas, conducteur d’un bus de TàD Transdev Darche-Gros à la Ferté
Les équipes de Padam Mobility, leader Français du Transport à la Demande, se mettent à disposition des élus pour les accompagner dans la mise en place d’une offre. Offre qui permet de couvrir l’ensemble d’un territoire, avec un mode de transport responsable et 3 fois moins cher que la mise de place d’une ligne de bus fixe.
Déployées sur plus de 140 territoires en France et en Europe, les solutions de TàD et TPMR (Transport des Personnes à Mobilité Réduite) de Padam Mobility ont déjà été mises en place avec succès en arrière-pays basque, à Saint-Omer dans le Pas-de-Calais, mais aussi en région Bretagne et en Pays de la Loire en France, ou encore en Rhénanie-Palatinat en Allemagne. Elles ont amélioré la mobilité des populations rurales, diminué leur dépendance à la voiture individuelle et renforcé leur autonomie dans leurs déplacements. Depuis 2019, les solutions Padam Mobility ont permis de transporter plus de 180 000 usagers et dépassé les 5 millions de trajets effectués.
« Il faut apporter une réponse à ceux à qui on demande de ne plus utiliser la voiture individuelle. Le TàD, c’est l’objet idéal sur des territoires peu denses sur lesquels le tram ou les lignes de bus ne sont pas pertinentes. C’est un transport collectif. »
Robert Hermann, alors Président de l’Eurométropole de Strasbourg
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