Pouvoir d’achat et u
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Le contexte actuel mène à des fluctuations de prix du carburant importantes qui impactent le pouvoir d’achat des automobilistes. Enjeu central, il pose la question de la capacité à s’engager pour le climat. Planète ou porte-monnaie, quand il s’agit de se déplacer : doit-on vraiment choisir ?
L’aménagement territorial d’un pays comme la France fait de l’accès aux villes, villages et centres-bourgs une condition impérative pour l’accès aux emplois, aux services, aux soins et aux lieux de divertissement. Cet accès reste néanmoins conditionné aux revenus, indispensables pour se loger ou se déplacer [le plus souvent en voiture individuelle] de la périphérie vers les centres. Cette conditionnalité fait émerger un véritable enjeu : celui de l’inclusivité et l’accessibilité des services et équipements.
Les ménages consacrent en moyenne 15% de leur budget à la mobilité, 21% pour les plus modestes. Pour ces derniers, la part du carburant est 4 fois plus importante. Pour assurer l’accès de tous aux biens et services fondamentaux, la prise en compte du pouvoir d’achat des ménages doit donc se refléter dans les politiques de mobilité surtout quand il s’agit de proposer des alternatives.
Le moyen de transport privilégié reste la voiture individuelle, avec près de 74% des personnes choisissant ce mode de déplacement pour se rendre au travail en France.
Le 5 avril 2022, le dernier rapport du GIEC a rappelé l’urgence climatique et préconise de limiter drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre dans les trois prochaines années. Rien que dans l’Union Européenne, le secteur des transports est responsable de près de 30% des émissions de CO2. La voiture individuelle serait quant à elle responsable de près de 60% des émissions totales de CO2 du transport routier.
Pour concilier engagement climatique et liberté de mouvement, un élément de réponse repose dans le report modal : changer de mode de transport, au détriment de la voiture individuelle et au profit de modes de transports plus vertueux comme le transport collectif ou partagé ou encore les solutions de mobilité douce.
Le Transport à la Demande (TàD), mode de transport à la fois s’inscrit dans cette démarche puisqu’il offre une flexibilité proche de la voiture individuelle (minibus réservables en temps réel ou à l’avance à l’adresse de son choix ou à proximité), tout mutualisant intelligemment les trajets des passagers, en optimisant les itinéraires empruntés pour éviter les détours et trajets à vide.
De plus, le TàD est pensé par essence comme une solution de transport au service des territoires peu denses (zones rurales ou périurbaines). Il s’adresse à une typologie de population plus dépendante de la voiture ou plus vulnérable quand elle en est privée (publics non-motorisés, mineurs, séniors, PMR, etc.).
Enfin, la plupart des services de TàD ou de TPMR sont conçus pour être accessibles sans frais supplémentaires car intégrés aux abonnements ou tarifs en vigueur sur les différents réseaux municipaux, communautaires ou régionaux.
Le TàD est donc un mode de déplacement presque aussi flexible que la voiture individuelle, durable car partagé et optimisé, accessible sans surcoût car généralement inclus dans les offres de transport locales. C’est en toute logique que depuis les récentes hausses des prix du carburant, les services de TàD Padam Mobility observent des bonds de fréquentation. Se déplacer, agir pour l’environnement et gagner en pouvoir d’achat ne sont donc plus des concepts antinomiques.
Le Transport à la Demande est une réponse concrète qui, malgré des déploiements croissants, reste bien trop souvent absent des considérations politiques. Il temps de l’inviter dans le débat présidentiel et de faire honneur aux principales préoccupations des français.
Pour en savoir plus : +2€ LE LITRE DE CARBURANT : LE TRANSPORT À LA DEMANDE DE PADAM MOBILITY COMME ALTERNATIVE DURABLE À LA VOITURE INDIVIDUELLE
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